Je suis une flèche, normal me diriez-vous, Cupidon est dans l’air. Je m’auto-congratule de ma bonne idée cadeau pour l’Homme. Après avoir cherché, en vain, la surprise idéale, qui change de l’éternel dîner, pour faire taire le refrain rabat-joie de « tu sais la Saint-Valentin c’est qu’une fête commerciale », et lui faire vraiment plaisir, j’ai finalement débusqué le cadeau qui devrait le combler. Bon pour tout vous dire, je lui ai un peu piqué l’idée. Le 14 février l’année dernière, l’Homme m’avait bluffé. Je m’attendais à un parfum (le 5ème de notre longue vie de cadeaux !), ou à de la lingerie (une vendeuse a surement dû le convaincre que c’était le présent le plus adéquat, sauf qu’il a un peu fantasmé sur la taille de bonnet…), mais non : il avait déniché le truc parfait. Un coffret cadeau qui me permettait de shopper dans mes boutiques préférées et un deuxième pour m’octroyer une pause relaxation post-shopping, car il sait que je suis aussi épuisée que ma CB après quelques heures dans les cabines d’essayage. Depuis qu’il a vu le dernier James Bond, il est plutôt inspiré, il a même essayé de réparer un fusible en grimpant sur un arbre. Il est à deux doigts de m’embarquer pour un saut en parachute. Je préfère éviter d’en arriver là, je crains pour mon brushing en altitude et c’est ce qui risque d’être le plus extrême d’ailleurs. Donc comme l’Homme rêve de sensations fortes, autres que sursauter à mes crises de panique devant le coffre à linge le dimanche matin, je me mets en quête d’activités extrêmes au Maroc. Surf, quad, montgolfière, de l’extraordinaire,  de l’adrénaline, comme dans la pub Mennen « pour nous les hommes ». Je m’inspire de son bon plan et j’ai cherché s’il existait la même formule de prêt à offrir qui lui permettrait de s’essayer à ses nouveaux délires hauts en émotion. Bingo !  Je lui ai sélectionné un coffret cadeau méga-viril, à faire passer Jason Staham pour une Barbie, qui lui laisse la possibilité de choisir parmi une multitude de défis. A malin, malin et demi !